Il y a tout d’abord le regard qui embrasse tout le jardin avec ses lointains, sa perspective.
Puis, il y a le regard qui se pose et se concentre sur un parterre en gros plan, le regard qui erre sur ce fouillis organisé et structuré, sur ces massifs denses, composés de fleurs, feuilles, tiges, herbes mêlés, confondus dans une sorte de broussaille échevelée, sur cette nature corrigée, policée et pourtant puissante, débordante d’une énergie presque incontrôlable, et sans cesse renouvelée.
Le format carré de la toile contraint à un regard similaire sur des parterres différents, efface le panorama et agit de la même façon que la main de l’homme sur la nature, il restructure et contient les débordements de ce végétal toujours plus audacieux dans sa course folle pour la survie.
There is, first of all, the gaze that embraces the whole garden with its distant horizons, its perspective. Then, there is the gaze that arises and concentrates on a parterre in close-up, the gaze that wanders over this organized and structured jumble, on these dense massifs composed of flowers, leaves, stems,mixed grasses, confused in a sort of disheveled bush, on this corrected, enslaved and yet powerful nature, overflowing with an energy almost incontrollable, and constantly renewed.
The square format of the canvas forces to a similar gaze on different flowerbeds erase the panorama and acts in the same way as the hand of man over nature, it restructures and contains the excesses of this vegetal always more daring in its crazy race for survival.